- cafeteria
-
• 1925; caféterie déb. XXe; angl. amér. cafeteria, de l'esp. « boutique où l'on vend du café »♦ Lieu public (souvent en libre-service) où l'on peut consommer du café, des boissons (surtout non alcoolisées), des sandwichs, des plats simples, des pâtisseries. ⇒ restoroute, snack-bar. Cafétéria d'un centre commercial, d'un hôpital. — Par ext. Buvette dans une entreprise. Des cafétérias, des cafeteria. — Abrév. fam. cafèt' [ kafɛt ]. La cafèt' de la fac.cafétéria ou cafeterian. f. Lieu public généralement situé à l'intérieur d'un bâtiment officiel, d'une entreprise, d'un centre commercial, etc., où l'on sert du café, des boissons, des repas légers.⇒CAFÉTARIA, CAFÉTÉRIA, subst. fém.NéologismeA.— Débit de boissons où l'on peut consommer du café et d'autres boissons non alcoolisées, parfois de la nourriture.B.— [Dans certains établissements, grands magasins, foyers, etc.] Endroit où l'on peut consommer ces mêmes boissons souvent distribuées par des appareils automatiques :• ... la cafétaria où il m'emmena ne ressemblait pas du tout au bar intime et chaud que j'avais imaginé : on aurait dit un buffet de gare.S. DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, p. 312.— Abrév. fam. Cafét' (attesté dans ROB. Suppl. 1970).PRONONC. ET ORTH. — Cafetaria [
]. Également caféteria et cafétéria (Lar. encyclop. Suppl. 1968, ROB. Suppl. 1970, GILB. 1971). Il existe d'autre part une forme, sans doute anal., cafetaria, ou cafétaria (ROB. Suppl. 1970 et GILB. 1971).
ÉTYMOL. ET HIST. — [1925, Glasgow Herald, 30 juill. dans NED Suppl. : Cafeterias, although a commonplace in America, are just beginning to have a hold in Paris]; 1939 « établissement où l'on peut prendre un repas rapide » (Ph. HÉRIAT, Les Enfants gâtés, p. 114 dans ROB. Suppl.).Anglo-amér. cafeteria « id. » attesté dep. 1896 (Chicago Tribune, 28 juin 4/1) dès 1894 écrit cafetiria dans un annuaire de téléphone d'apr. DAE, empl. ca 1853 au sens de « lieu public où l'on va prendre du café, des rafraîchissements », ibid.; terme empr. à l'hispano-amér. (AL.; DAE; NED) dér. de l'esp. café.STAT. — Fréq. abs. littér. :3.BBG. — GILB. 1971.cafeteria [kafeteʀja] n. f.ÉTYM. 1925, in Höfler; caféterie, déb. XXe; mot amér. (1839), de l'esp. cafeteria « boutique où l'on vend du café ».❖♦ Lieu public où l'on sert du café, des boissons, à l'exception des boissons alcoolisées, et parfois des plats sommaires, des gâteaux, etc. On écrit cafeteria, caféteria ou cafétéria. || Des cafeteria, des cafétérias.1 Après quoi Norman me déclara qu'il mourait de faim. J'étais entrée pour téléphoner dans une cafeteria : il y choisit incontinent sa table et d'autorité commanda deux ham-steaks.Philippe Hériat, les Enfants gâtés, p. 114 (1939).2 Pendant quelque temps, elle servit le thé dans une espèce de cafeteria du boulevard Saint-Michel qui était aussi une bibliothèque et une discothèque (…)S. de Beauvoir, la Force de l'âge, p. 287.♦ On trouve également la var. cafétaria (1948) [kafetaʀja]. || « Le comptoir du service après-vente. Le rayon auto-moto. À l'entrée de la cafétaria, des vélos de course double-plateau-dix vitesses, 800 F, pendent au plafond » (le Nouvel Obs., 9 oct. 1972).REM. On a employé le mot caféterie [kafetʀi] dérivé de cafetier, au sens de « pièce où l'on prépare le café » (dans un hôtel, etc.), et au sens actuel de cafeteria.3 (…) Françoise (probablement en visite à la caféterie ou en train de regarder coudre la femme de chambre)…Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, Pl., t. I, p. 800.4 (…) les opératrices obligeantes fournissaient de tasses de café les bureaux voisins qui ne disposaient pas d'une cantine comme les standardistes (…) Le local surpeuplé des téléphonistes était bien organisé pour l'éreintement des opératrices et la mise en rage des gens avec qui elles entraient en communication. Ils entendaient le tapement de la machine à écrire de Mme Arnaud, les vociférations de M. Kalentian, le remuement de la caféterie, les conversations des visiteurs.Pierre Hamp, la Peine des hommes (Moteurs), p. 17-18.♦ Abrév. fam. : cafèt' [kafɛt]. || La cafèt' de la cantine.
Encyclopédie Universelle. 2012.